Résultats de recherche pour "cours de la Somme"

01-06-2020

Depuis une rue basse et resserrée type tronçon Nansouty-Victoire, je franchis le seuil d’un kebab vitré. Il y a un comptoir, et des panneaux pour commander à ma droite, rectangles de plastique brillant suspendus au plafond. Tout au fond, il y a une seconde grande baie, une vitrine sur la ville qui donne sur une sorte de cours de la Somme. C’est grand, c’est clair, c’est traversant. Ça se présente à moi. En un regard, je me retrouve dans un bus avec Françoise. Thomas m’appelle en visio sur mon téléphone. Je réponds. Il apparaît à travers plusieurs applis qui s’enchaînent, se déchainent. On dialogue. Je montre Françoise à la webcam, à Thomas dans l’écran. Je ne sais pas dans quel sens nous roulons, il y a des ambiances de trottoirs aux fenêtres. Ça roule, ça défile, ça révèle. Je sais qu’il y a quelque chose dans un sens comme une gare ou un centre … c’est un point qui aspire. 

27-11-2022

Sur l’avenue qui longe la Seine à Andrésy nous marchons avec Benjamin. C’est la nuit, la discussion est agréable, animée. Soudain une voix nous interpelle : c’est celle d’une jeune femme aux yeux et cheveux clairs, look de punkette. Depuis sa Renault Espace garée dans le virage après la maison du Moussel, la conductrice a baissé la vitre passager pour nous parler. L’obscurité est profonde, nous ne l’avions pas vue. Je m’inquiète de cette grosse voiture garée tous feux éteints dans ce virage sombre. Mon ami devient un jeune homme au style lui aussi vaguement punk. Il semble avoir rendez-vous avec la jeune femme. Il s’agit de lui acheter une autre voiture, rouillée, presque une épave. Il n’est ni question de carte grise ni d’autres formalités, seulement d’une somme modeste payée en espèces. Bientôt je me retrouve au volant de l’épave avec mon jeune ami. Elle penche d’un côté et de l’autre. Assez vite, je me gare sur un terrain vague pour lui passer le volant. Il se rend compte de l’état de la voiture et décide de faire demi-tour pour retrouver la punkette. Nous la rattrapons rapidement. Elle marche vers le centre-ville. Mon ami veut annuler la transaction.

12-11-2021

Dans le parc de la résidence Les Lucioles à Talence, on est trois. Un petit à ma gauche, une adulte à ma droite. L’adulte lance le fil de sa canne à pêche. Il se déroule sans qu’elle ne parvienne à le maîtriser. Je lui fais une démo, j’improvise des gestes super précis alors que je les découvre. Je jette la ligne, je stoppe mon lancée avec le pouce à l’endroit d’un engrenage, je rembobine à l’aide d’un moulinet. On remet nos cannes à pêches à zéro. On s’aligne. Je suis toujours entre les deux. Top, on lance. Le petit fait un flop, l’adulte un lancé bancal. Mon lancé de ligne est tout simplement fabuleux ! Le petit point jaune fluo en guise d’appât se pose délicatement en flottant sur l’herbe. Derrière nous, des commentaires émerveillés. Dans des bungalows, on me déclare vainqueur, on va me décerner le prix. Une équipe de régie prépare des documents, trois papiers à me remettre dont un compte-rendu et un chèque. Mon père est là et m’encourage à regarder combien j’ai gagné. 400 euros, il dit « C’est bien, c’est une belle somme. »

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